TY - BOOK
T1 - Geopoliticas del conocimiento y gobernanza reflexiva: hacia un diálogo heuristico para la descolonización del sistema de justicia colombiano
AU - Bermudez Gonzalez, Juan Pablo
PY - 2016/5/23
Y1 - 2016/5/23
N2 - Notre thèse consiste à dénoncer les logiques de la colonialité encore présentes dans les modèles de relationnalités ainsi qu’à penser la décolonialité. Dans ce sens, nous avons adopté une démarche de décolonisation de la pensée, c’est‐à‐dire le démantèlement des logiques coloniales à travers la mise en place d’une gouvernance fondée sur les contextes d’action collective. L’élément‐clé de ces théories de la gouvernance est qu’elles établissent une distinction fondamentale entre le faire‐pouvoir et le pouvoir‐faire ensemble. De là, nous avons mis en évidence que le pouvoir‐faire ensemble des communautés habituellement exclues par la Modernité eurocentrée était oblitéré dans les théories postcoloniales. En arrière‐plan de ces dernières une forme de logique coloniale qui opère notamment à travers l’implantation du paradigme de la guerre et de la transposition de l’état de guerre à toute autre forme de rationalité. Se faisant, en procédant ainsi, ces approches postcoloniales ne sortent ni de la logique d’inclusion/exclusion, ni des logiques de confrontation et de réduction qui se fondent sur une idée auto‐référentielle de la totalité. Notre thèse vise à sortir d’un tel schéma de pensée. Dans cette perspective, nous avons mis en dialogue deux approches critiques complémentaires d’un point de vue heuristique : d’un côté le programme de recherche Modernité/Colonialité – Décolonialité, une théorie critique qui cherche à dénoncer le côté obscur de la Modernité eurocentrée ; et de l’autre, l’approche génétique de la Gouvernance réflexive, qui vise un renouveau social moyennant une meilleure construction de l’intérêt publique. Cette mise en dialogue nous a permis d’enrichir mutuellement une conception latino‐américaine et une conception européenne de la rationalité en mettant en évidence d’une part le pôle incontournable de l’asymétrie culturelle dominant la mondialisaon et, d’autre part, le pôle de la nécessaire prise en compte des mécanismes d’action collective dans la résolution des problèmes, en intégrant le problème de l’asymétrie culturelle à celui de l’apprentissage. C’est pour tester cee thèse, que nous avons souhaité analyser les conditions éthico-épistémologiques sous‐jacentes à une décolonisation du système de justice en Colombie. Dans cette dernière partie, nous avons montré à quel point la structure hiérarchique obéissant à la classification sociale de la colonialité est encore opérante actuellement tout en mettant en évidence la pertinence d’une réflexion plus approfondie sur les conditions dans l’espace de résolution des problèmes où peut s’opérer le renouvellement social.
AB - Notre thèse consiste à dénoncer les logiques de la colonialité encore présentes dans les modèles de relationnalités ainsi qu’à penser la décolonialité. Dans ce sens, nous avons adopté une démarche de décolonisation de la pensée, c’est‐à‐dire le démantèlement des logiques coloniales à travers la mise en place d’une gouvernance fondée sur les contextes d’action collective. L’élément‐clé de ces théories de la gouvernance est qu’elles établissent une distinction fondamentale entre le faire‐pouvoir et le pouvoir‐faire ensemble. De là, nous avons mis en évidence que le pouvoir‐faire ensemble des communautés habituellement exclues par la Modernité eurocentrée était oblitéré dans les théories postcoloniales. En arrière‐plan de ces dernières une forme de logique coloniale qui opère notamment à travers l’implantation du paradigme de la guerre et de la transposition de l’état de guerre à toute autre forme de rationalité. Se faisant, en procédant ainsi, ces approches postcoloniales ne sortent ni de la logique d’inclusion/exclusion, ni des logiques de confrontation et de réduction qui se fondent sur une idée auto‐référentielle de la totalité. Notre thèse vise à sortir d’un tel schéma de pensée. Dans cette perspective, nous avons mis en dialogue deux approches critiques complémentaires d’un point de vue heuristique : d’un côté le programme de recherche Modernité/Colonialité – Décolonialité, une théorie critique qui cherche à dénoncer le côté obscur de la Modernité eurocentrée ; et de l’autre, l’approche génétique de la Gouvernance réflexive, qui vise un renouveau social moyennant une meilleure construction de l’intérêt publique. Cette mise en dialogue nous a permis d’enrichir mutuellement une conception latino‐américaine et une conception européenne de la rationalité en mettant en évidence d’une part le pôle incontournable de l’asymétrie culturelle dominant la mondialisaon et, d’autre part, le pôle de la nécessaire prise en compte des mécanismes d’action collective dans la résolution des problèmes, en intégrant le problème de l’asymétrie culturelle à celui de l’apprentissage. C’est pour tester cee thèse, que nous avons souhaité analyser les conditions éthico-épistémologiques sous‐jacentes à une décolonisation du système de justice en Colombie. Dans cette dernière partie, nous avons montré à quel point la structure hiérarchique obéissant à la classification sociale de la colonialité est encore opérante actuellement tout en mettant en évidence la pertinence d’une réflexion plus approfondie sur les conditions dans l’espace de résolution des problèmes où peut s’opérer le renouvellement social.
M3 - Tesis doctoral
ER -